On ne voit bien qu’avec le cœur…

Célébré l’Aïd avec les gens de mon village, sous un ciel limpide et un soleil lumineux ; quel privilège d’avoir pu rassembler des personnes si diverses, si chaleureuses. Des catholiques bretons, des protestants évangéliques anglais et des athées jardiniers, des couples, des mères célibataires aux enfants métisses, des lesbiennes végétaliennes et des vieux portés sur le vélo et les jolies femmes, des conteuses et des profs de danse…et deux jolis bébés qui gazouillent dans le parc sur l’herbe. AB ne renierait pas ce moment de fraternité et de découverte. Après tout, l’avenir sera transreligieux ou ne sera pas ; sans cela, les religions n’auront plus qu’à tirer leur révérence et nous, qu’à ranger tapis, chapelets et kippas au placard une fois pour toutes…

Mon Dieu, Tu es plein de grâce.

Ce soir, il m’est apparu que quand on implore Ton pardon durant la prière, ce n’est qu’à nous-mêmes que nous demandons pardon. Pour ces actions, pensées, pas, qui nous ont décentré, entamé, amenuisé durant la journée. Qui ont mis un voile entre nous et Toi…fût-il aussi fin qu’un cil.

Ihdina as-sirat al-moustaqim. Guide-nous sur la voie droite.

Qu’il est bon de prier dans le vent. Encore un privilège de reine.

Des pas dans le sable…
Une nuit, j’ai rêvé que je marchais le long de la plage avec le Seigneur. Plusieurs scènes de ma vie défilèrent dans le ciel.
Dans chaque scène, je remarquai des empreintes de pas dans le sable. Parfois il y avait deux traces de pas, parfois une seule.
Ça m’a contrarié parce que j’ai remarqué que durant les pires périodes de ma vie, alors que je souffrais d’angoisse, de chagrin ou d’échec, je ne pouvais apercevoir qu’une seule trace de pas, aussi ai-je dit au Seigneur :
« Tu m’avais promis Seigneur, que si je te suivais, tu marcherais toujours avec moi. Mais j’ai noté que durant les périodes les plus éprouvantes de ma vie, il n’y avait qu’une seule trace de pas dans le sable. Pourquoi, alors que j’avais le plus besoin de toi, n’étais-tu pas là pour moi ? »
Le Seigneur répondit :
« Quand tu voyais qu’une seule trace de pas, mon enfant, je te portais dans mes bras. »

Marie Steel Stevenson (merci Bettina)

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