Divagation bretonne

Parfois j’ai la sensation que Tu es la mer et que je suis un poisson qui s’ébat dans Ta plénitude. Jusqu’à ce qu’un énorme filet m’attrape et me remonte; alors le poisson se débat de toutes ses forces et suffoque.

Le filet est le nafs lancé depuis le pont de la dunyia.

Alors le vent s’agite, gronde jusqu’à faire craquer la corde, et le poisson replonge dans la mer.

Avant je pensais que Tu n’étais que cet immense océan en dehors duquel toute respiration meurt.

J’en viens à me dire que Tu es aussi le filet, le chalutier et le vent.

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